[…] Une grande partie du coût énergétique des échanges réseaux est attribuée au réseau d’accès, c’est-à-dire au lien entre le cœur de réseau de l’opérateur et le domicile de l’utilisateur. Diverses technologies sont employées pour créer ce lien final: le cuivre (pour ADSL et VDSL), le câble, la fibre optique ou le réseau cellulaire.
Sans que cela ait nécessairement constitué un objectif ayant motivé les innovations réalisées dans les technologies de réseaux de télécommunication, ces évolutions ont contribué à accroître l’efficacité énergétique du réseau d’accès fixe.
Concernant les réseaux fixes, un acteur a indiqué que la fibre consomme en moyenne un peu plus de 0,5Watt par ligne, soit trois fois moins que l’ADSL (1,8W) et quatre fois moins que le RTC (2,1W) sur le réseau d’accès. Les consommations énergétiques de ces technologies filaires dépendant assez peu des usages qui en sont fait, ces évolutions se traduisent donc par des gains de consommation en valeur absolue.
La consommation des réseaux cellulaires est quant à elle davantage dépendante des usages, la consommation se mesure donc en kWh par Go de données transmises (en moyenne 0,6kWh/Go d’après un des acteurs auditionnés).
En moyenne sur une année, en se fondant sur ces estimations et des hypothèses de consommation de données mobiles, un utilisateur de réseau 4G consommerait de l’ordre de 50kWh d’électricité, contre 19kWh pour une ligne RTC, 16kWh pour de l’ADSL et 5kWh pour une ligne fibre optique. […]
Source de l »extrait: https://www.arcep.fr/uploads/tx_gspublication/reseaux-du-futur-empreinte-carbone-numerique-juillet2019.pdf
RAPPORT: LA 5G AUGMENTERA LA CONSOMMATION D’ÉNERGIE DE 61 FOIS
Que peut-on faire avec 1 kWh ?
Ces informations proviennent du site web d’EDF:
Tout d’abord, 1 kWh, qu’est ce que c’est ? 1 kWh ou kilowattheure, c’est 1000 wattheure (Wh). Cette unité sert à mesurer la consommation de chaque foyer. Pour te faire une idée, le Wh est une unité de mesure d’énergie qui correspond à la quantité produite en une heure par une machine d’un watt.
Dans le salon
Avec 1 kWh, on peut regarder la TV entre 3 et 5 h selon la taille et la technologie de son téléviseur. On peut aussi laisser son lecteur DVD ou son décodeur en marche pendant une semaine. Par contre, on ne peut jouer qu’une journée avec sa console de jeux…
Dans la cuisine
Avec 1 kWh, on peut faire fonctionner son réfrigérateur combiné pendant une journée et son congélateur de 200 litres pendant 2 jours. On peut aussi cuire un poulet au four à pyrolyse et faire fonctionner une plaque vitrocéramique ou un four à micro-ondes pendant 1 h.
Dans la salle de bain
Avec 1 kWh, on ne fait pas grand chose dans la salle de bain! Il faut 2 kWh pour prendre une douche et 4 kWh pour prendre un bain.
Dans la buanderie
Avec 1 kWh, on peut lancer un cycle de lavage du linge. Par contre, il faudra 3 kWh pour un cycle de sèche-linge !
Éclairage
Avec 1 kWh, on peut s’éclairer entre une journée et une journée et demie. Cela dépend si l’on habite en maison ou en appartement. Il faut bien veiller au choix des luminaires car avec 1 kWh, on fait fonctionner une lampe à halogène pendant seulement 2 h alors qu’on peut s’éclairer pendant 7 h avec 7 lampes basse consommation !
Confort thermique
Avec 1 kWh, on peut améliorer le confort thermique de son logement en se chauffant entre 45 minutes et 1 h l’hiver ou en climatisant son foyer pendant à peu près 6 h l’été.
Au bureau
Avec 1 kWh, on peut travailler une demi-journée avec un ordinateur fixe contre une journée et demie avec un ordinateur portable. Un modem ADSL fixe consomme 1 kWh en 8 h, qu’il soit en marche ou en veille.
En voiture
Avec 1 kWh, on peut parcourir 2 km avec une Smart électrique.
Opinion personnelle:
La population augmente;
Le nombre d’objets communicants augmente;
La 5G ne peut pas fonctionner seule. Elle dépend de la 4G;
La 5G nécessite plus de tours et d’antennes que toutes les autres générations précédentes…
Soyons logique, augmenter la consommation va augmenter la consommation point.
Les réseaux publics sont-ils au service de la démocratie?
Excellent documentaire sur ARTE
Câbles sous-marins : la guerre invisible – Le Dessous des cartes
On parle beaucoup des ondes et de wifi mais 99% des bandes passantes intercontinenales passent par des câbles sous marins. Seulement 0.3% via des satellites… Donc l’argument de connecter les régions grâce à de nouvelles antennes on peut repasser, quand on réalise que le réseau de fibre optique à autant fait ses preuves déjà à l’échelle internationale.
On apprend beaucoup de faits historiques en lien avec les télécommunications dans ce documentaire d’ARTE. Ce n’est pas en lien direct avec la 5G mais on parle quand même de certaines dynamiques des géants de la télécommunication.
À voir!
Plus de vidéos sur la fibre optique et câbles:
Le Sans Fil est comme une drogue. Mais la fabrication de n’importe quelle drogue gaspille beaucoup d’électricité et pollue énormément.
D’après les estimations de ce rapport de l’état de la Californie, la production de cannabis aux USA compte pour 1% de la consommation d’électricité de tout le pays:
« La culture du cannabis peut également avoir un effet néfaste sur les émissions de carbone bien qu’il existe actuellement un manque de données pour estimer la demande énergétique du cannabis. On estime que la production de cannabis représente actuellement pour 1% de la consommation d’énergie aux États-Unis. Cela, à son tour, coûterait 6 milliards de dollars tout en générant 15 millions de tonnes d’émissions de gaz à effet de serre. Les données ont montré que les cultivateurs qui font pousser à l’intérieur et utilisent des générateurs créent «trois fois plus de CO2 des installations alimentées par le réseau.
En revanche, cultiver à l’extérieur consomme moins d’énergie électrique, mais consomme plus d’eau. D’ici 2022, une licence de cannabis sera nécessaire pour la production. Les producteurs devront fournir des détails sur l’utilisation et les sources d’énergie, les titulaires de licence étant prescrits pour «atteindre l’électricité moyenne intensité des émissions de gaz à effet de serre exigée de leur fournisseur de services publics local.
Pour minimiser les impacts négatifs des légalisations, il est vital que les cultivateurs de cannabis aient accès à des équipements écoénergétiques, plus particulièrement d’après une enquête de 2016 qui a révélé que 45% des répondants préfèrent cultiver à l’intérieur. »
Lire plus à la source:
Le Nouvel Ogre Mondial 
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