Vous n’êtes pas seuls à vous demander pour quelles raisons nos gouvernements permettent-ils encore tant de contenants, emballages et bouteilles de plastique.
Il est urgent de produire intelligemment
Nous avons tous vu à la télé ces Milliardaires des Déchets, Rois du Recyclage. Nous avons tous vu aussi à la télé les tonnes de déchets provenant de l’Amérique du Nord et de l’Europe envoyées illégalement dans d’autres pays. Nous avons vu certains gouvernements avoir le courage et le bons sens de retourner ces déchets, le plus souvent contaminés, à leurs pays expéditeurs:
https://www.journaldemontreal.com/2020/10/21/ricova–valerie-plante-est-troublee
https://plus.lapresse.ca/screens/e44c8c09-88a6-4055-b07a-311cd7ac7a79__7C___0.html
https://www.fm93.com/nouvelles/faits-divers/279593/le-fisc-enquete-sur-lucien-remillard
https://forum.placementsquebec.com/viewtopic.php?t=361
Revenue Canada is on the trail of a king of the landfill
Il faut réutiliser
Devoir choisir entre jetter ou recycler est une idiotie incommensurable. Cette pratique est malhonnête parce qu’il n’y a pas que 2 options possibles. Il y a une 3e option qui n’est pas privilégiée. Réutiliser est la solution qui s’impose. On refuse aux citoyens cette solution écologique durable et simple parce que les compagnies ne veulent pas récupérer ni nettoyer des bouteilles. Elles veulent simplement les remplir et les vendre.
Mais nos demeures ne sont pas des dépotoirs ni des centres de tri, Nous ne pouvons pas réduire la collecte des déchets à une fois aux 3 semaines ou 1 fois par mois. Nous devons boire et manger. Nous ne décidons pas de quoi sera fait les contenants. Les citoyens sont prisonniers de cette sitation. On se sert de nous quand ceci devrait être la responsabilité des compagnies.
Pour le citoyen et pour l’environnement cela fait toute la différence si une subvention va à une compagnie agroalimentaire pour qu’elle réutilise ces bouteilles au lieu de subventionner le recyclage de bouteilles non réutilisables.
Pourquoi absolument vouloir produire des bouteilles plastiques et ensuite proposer de les brûler pour faire de l’électricité quand on ne brûle même pas nos déchets agricoles et papiers usés pour en faire? La Suède brûle des déchets et renvoie les cendres toxiques aux clients. Nous en Amérique nous coupons nos forêts pour les envoyer se faire brûler ailleurs! (voir nos autres billets sur le sujet). https://www.lejournalinternational.fr/Suede-mais-quelles-ordures_a694.html#:~:text=La%20Norvège%20paye%20la%20Suède,reprend%20les%20vrais%20«%20déchets%20».
Mais est-ce que les cendres se rendent à destination?
Les règles environnementales de l’organisation maritime internationale sont en train de créer une nouvelle source de pollution dans les océans. C’est ce qu’affirment des écologistes. Au coeur du problème: l’usage de filtres pour réduire la quantité de soufre dans les gazs d’échappement. Ces filtres sont lavés avec de l’eau, qui est rejetée à la mer après avoir été contaminée.
https://ogre.home.blog/2019/12/23/le-soufre-et-les-navires/
Pourquoi toujours imposer ce qui est le plus polluant et le plus coûteux?
Pour qui sommes-nous si volontairement ineffaces ? Pour le système de dette? Pour les banques? Pour les Oligarches? Pour qui? Ce doit être pour quelqu’un et non pour quelque chose.
Transformer des bouteilles de plastique en anorak ou bottes d’hiver est une excellente idée. Prendre des déchets en papier pour produire de l’électricité dans une centrale Biomasse est aussi une bonne idée si on considère que l’on coupe à blanc des forêts anciennes, déboise et désertifie la planète pour se chauffer, cuire notre nourriture et produire de l’électricité.
Il faut aussi penser qu’une fois recyclé en vêtement celui-ci sera jetté une fois usé. On ne peut pas recycler à l’infinie. Cela donnerait des objets trop contaminés ou de mauvaise qualité.
Pourquoi nos élus ne comprennent-ils pas que le choix le plus intelligent n’est pas de donner une seconde vie au plastique mais bien de réutiliser pendant des années les mêmes bouteilles de verre?
Il faut aussi penser à toutes ces microfibres qui se retrouvent dans l’environnement lors du lavage et sèchage de ces vêtements de mauvaise qualité. Le polyester de la « Fast Fashion » est détesté et détestable. Il n’est pas comme celui dont étaient fabriqués certains vêtements des années 60, 70 et 80. Les vêtements synthétiques ont déjà été durables. La preuve on retrouve encore de ces vêtements vintage dans des fripperies l’air comme neuf après 50 ans d’usage.
Mais maintenant après 5 ou six lavages votre tricot de polyester sera mottonneux, délavé, étiré, moche, bon pour la poubelle. Et c’est à se demander si c’est l’intention première. Et si ce n’était pas assez, les fibres synthétiques puent et nous font puer. Se sera toujours ainsi malgré toutes les innovations possibles, quoiqu’en disent les gourous de la Mode et les lobbyistes de l’industrie pétrolière et du textile.
Les fibres réagissent avec la sueur et quoi qu’en disent les inventeurs des tissus permettant l’évaporation de la sueur on sent l’urine de chat ou le fûmier quand même lorsque ces tissus sont en contact direct avec la peau. Et si il faut incorporer des produits anti-odeurs dans ces tissus parce que le simple lavage n’arrive pas à éliminer le problème ce n’est pas écologique. Ça ne fait aucun sens.
Ceci dit comme les pneus sur un vélo ou une voiture, nous avons besoins de chaussures, de bottles d’hiver, et tous les types de vêtements à l’épreuve de l’eau et du froid. Le plastique joue très bien son rôle comme coquille pour un manteau dont la doublure est en fibre naturelle ou comme l’extérieur d’une botte avec un chausson de laine.
Mais il est illogique, voir aberrant, de mettre en contact direct avec de la nourriture, solide ou liquide, du plastique recyclé ainsi que du papier ou carton recyclés.
Il est pratiquement impossible de complètement retirer les contaminants lors du recyclage de ces matières. Et quand c’est possible cela demande une quantité incroyable d’électricité comparé au simple nettoyage de bouteilles de verre, exemple.
Donc logiquement, le laitier avait raison. Une bonne bouteille de verre qu’on stérilise et réutilise est un contenant supérieur à tout point de vue.
Voici par curiosité quelques études scientifiques sur les contaminants des matières recyclées.
Science
Études
L’analyse des hydrocarbures d’huiles minérales saturées et aromatiques dans les aliments secs et à partir d’emballages en carton recyclé par HPLC-GC-FID en ligne
Öner Canavar 1 2 3, Oliver Kappenstein 2, Andreas Luch 2
- PMID: 30451585
- DOI: 10.1080/19440049.2018.1543955
Abstrait
Le but de cette étude était de déterminer les concentrations d’hydrocarbures d’huiles minérales dans les aliments secs emballés dans du carton recyclé, qui étaient importés de différents pays étrangers en Allemagne. Après la collecte, les hydrocarbures saturés d’huile minérale (MOSH) et les hydrocarbures aromatiques d’huile minérale (MOAH) dans les aliments secs et le carton recyclé ont été analysés à l’aide de la détection couplée en ligne de chromatographie liquide haute performance-chromatographie en phase gazeuse-ionisation de flamme (HPLC-GC-FID en ligne) avant la fin de la durée de conservation des échantillons. Nos résultats ont montré que le carton recyclé a une teneur en MOAH supérieure à celle des aliments secs. On a déterminé que la proportion de MOAH dans les hydrocarbures totaux d’huiles minérales était de 7 à 45% dans les aliments secs et de 4 à 48% dans le carton. De plus, 29% des produits contenaient plus de 1,00 mg / kg de MOAH, avec un maximum de 2,72 mg / kg dans la farine d’avoine. Le carton recyclé de couleur blanche contenait des quantités plus faibles de MOSH et de MOAH que celui du carton recyclé de couleur marron et gris. La concentration de MOSH dans les denrées alimentaires sèches variait de 0,11 à 21,92 mg / kg (hydrocarbures ˂C25), ce qui peut indiquer une migration rapide. Les concentrations de MOSH déterminées les plus faibles (hydrocarbures 25C25) ont été trouvées dans des échantillons de sel de mer et de soude, même lorsque leur carton contenait des hydrocarbures d’huile minérale élevés. Nos trois échantillons dans des emballages contenant des sacs internes (pour des barrières complètes) se sont révélés avoir une faible concentration d’huile minérale en raison d’une migration réduite à travers le plastique (polypropylène revêtu d’acrylate). Cependant, un échantillon, un produit «croustillant» avec un sac interne, contenait la quantité extrême de 21,92 mg / kg. Les différences de contaminants observées à la fois dans les denrées alimentaires sèches et le carton recyclé peuvent être dues aux différentes techniques d’emballage et de production des différents pays. De plus, 8 des 24 échantillons d’aliments secs contenaient des concentrations de MOSH dépassant fréquemment la limite de 2,0 mg / kg pour MOSH C20-C35.
Recyclage des déchets plastiques: dépistage des ignifuges bromés (RFB)
K Pivnenko 1, K Granby 2, E Eriksson 3, T F Astrup 3
PMID: 28869101 DOI: 10.1016 / j.wasman.2017.08.038
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28869101
Polybromodiphényléthers (PBDE) dans les œufs de poule et le lait de vache autour des décharges municipales d’Abuja, au Nigéria
Kike Oloruntoba 1, Omotayo Sindiku 2, Oladele Osibanjo 3, Simona Balan 4, Roland Weber 5
PMID: 31071566 DOI: 10.1016 / j.ecoenv.2019.04.045
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31071566
Preuve de mauvaises pratiques de recyclage: RFB dans les jouets pour enfants et les articles en contact avec les aliments
A Guzzonato 1, F Puype, S J Harrad
PMID: 28636053 DOI: 10.1039 / c7em00160f
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28636053
Un aperçu des additifs chimiques présents dans les plastiques: migration, rejet, devenir et impact environnemental lors de leur utilisation, élimination et recyclage
John N.Hahladakisa, Costas A.Velisa, Roland Weber, Eleni Iacovidou. Phil Purnell
School of Civil Engineering, University of Leeds, Woodhouse Lane, LS2 9JT, Leeds, Royaume-Uni
Conseil en environnement POP, Lindenfirststr. 23, D.73527, Schwäbisch Gmünd, Allemagne
Reçu le 22 juillet 2017, révisé le 2 octobre 2017, accepté le 7 octobre 2017, disponible en ligne le 9 octobre 2017.
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S030438941730763X?via%3Dihub
Identification et quantification des composés œstrogéniques dans du papier recyclé et vierge à usage domestique, comme déterminé par un criblage d’œstrogènes de levure in vitro et une analyse chimique
A M Vinggaard 1, W Körner, K H Lund, U Bolz, J H Petersen
PMID: 11123961 DOI: 10.1021 / tx000146b
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11123961/
Cinétique de migration des hydrocarbures d’huiles minérales du carton recyclé vers les aliments secs: suivi de deux cas réels
R Lorenzini 1, M Biedermann, K Grob, D Garbini, M Barbanera, I Braschi
PMID: 23406500 DOI: 10.1080 / 19440049.2013.766765
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/23406500/
Analyse et migration des phtalates dans les aliments pour nourrissons conditionnés en carton recyclé
Sonja Gärtner 1, Matthias Balski, Matthias Koch, Irene Nehls
PMID: 19877638 DOI: 10.1021 / jf902683m
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/19877638/
Présence généralisée de bisphénol A dans le papier et les produits en papier: implications pour l’exposition humaine
Chunyang Liao 1, Kurunthachalam Kannan
PMID: 21939283 DOI: 10.1021 / es202507f
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21939283/
Papier-carton recyclé pour les matériaux en contact avec les aliments: contaminants suspectés et migration dans les aliments et simulant alimentaire
Nicoleta A Suciu 1, Francesca Tiberto, Sotirios Vasileiadis, Lucrezia Lamastra, Marco Trevisan
PMID: 23993598 DOI: 10.1016 / j.foodchem.2013.07.014
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/23993598/
Migration d’additifs fluorochimiques pour papier du papier pour contact alimentaire dans les aliments et les simulants alimentaires
T H Begley 1, W Hsu, G Noonan, G Diachenko
PMID: 18311629 DOI: 10.1080 / 02652030701513784
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/18311629/
Études sur le transfert et la migration des esters de phtalate des stratifiés de papier d’aluminium vers le beurre et la margarine
B D Page 1, G M Lacroix
PMID: 1397395 DOI: 10.1080 / 02652039209374064
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/1397395/
Contamination du beurre américain par les polybromodiphényléthers provenant du papier d’emballage
Arnold Schecter, 1 Sarah Smith, 1 Justin Colacino, 2 Noor Malik, 1 Matthias Opel, 3 Olaf Paepke, 3 et Linda Birnbaum4
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3040599/
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